La
Société allemande de nutrition a revu à la baisse ses recommandations
en matière d’absorption quotidienne de folate et d’acide folique. Les
jeunes gens et les adultes ne doivent plus en prendre que 300
microgrammes, et non plus 400 microgrammes minimum.
Plusieurs études ont démontré que si l’on consomme trop d’acide folique pendant une longue période, cela peut avoir des conséquences néfastes. Troubles du sommeil, dépression, problèmes gastro-intestinaux en sont des exemples.
L’organisme a besoin de folate pour la division cellulaire, par exemple pour la formation des globules, ainsi que pendant la croissance. Le folate est notamment essentiel avant et pendant la grossesse : il contribue à protéger le futur bébé de malformations comme le spina bifida ou le bec de lièvre.
Les femmes enceintes doivent en absorber au moins 550 microgrammes par jour, et 450 en période d’allaitement. Les recommandations plus faibles du seuil minimal sont également réputées prévenir un surdosage d’acide folique, chimiquement identique au folate, mais fabriqué industriellement. En effet, le surdosage apparaît pratiquement uniquement dans les aliments artificiellement enrichis en acide folique ou dans les compléments alimentaires, notamment lorsque leur consommation s’effectue durant une longue période.
Malgré la diminution de la quantité quotidienne recommandée, les spécialistes estiment que nombre de personnes présentent une carence. En Suisse et en Allemagne, chaque personne absorbe en moyenne entre 200 et 260 microgrammes d’acide folique par jour. C’est encore trop peu au regard des nouvelles recommandations.
Les aliments riches en folates sont les légumes à feuilles comme les épinards et la salade, également les tomates, les brocolis, les légumineuses et le blé complet.
Un conseil : faites cuire les légumes à feu doux, le folate et les autres vitamines seront ainsi préservés.
Source : Stiftung Warentest