Pop-corn : trop d’antioxydants

Une portion du fameux snack à base de maïs contiendrait ainsi jusqu’à 300 mg de polyphénols, presque deux fois plus qu’une portion de fruit. Les polyphénols sont des composés d’hydrocarbure en forme d’anneaux et font partie des antioxydants : Ils protègent les cellules des dommages causés par la lumière du soleil et les molécules agressives. Selon le rapport des chercheurs lors de la Conférence annuelle de l’American Chemical Society à San Diego, une portion de pop-corn couvre à elle seule un sixième de la prise journalière moyenne de ces antioxydants, ce qui est bien supérieur aux valeurs supposées jusqu’ici.

Les chimistes ont été eux-mêmes surpris de déceler jusqu’à 40 polyphénols différents particulièrement concentrés dans des morceaux d’écorce durs. Autre constatation : la faible teneur en eau (4 %) permet une concentration des principes actifs bons pour la santé, comme avec les fruits secs.

Toutefois, comme le soulignent les chercheurs, le pop-corn ne peut pas remplacer les fruits et légumes frais. À la différence du pop-corn, ces derniers contiennent en effet des vitamines et autres nutriments importants pour la santé.

Par ailleurs, l'effet favorisant une bonne santé ne peut être décelé que lorsque le pop-corn est préparé avec aussi peu de graisse que possible.

Selon les chercheurs, cela exclut donc le pop-corn au micro-ondes, qui contiennent 43 % de graisse contre 28 % seulement pour le pop-corn « fait maison ». La teneur élevée en sel et en calories du snack est également problématique.

Les polyphénols sont produits par de nombreuses plantes dans les tissus. Ils leur servent de colorants, d’aromatisants ou de défenses contre les insectes. Les baies, le raisin rouge, les grenades, le chou frisé et les noix en particulier contiennent beaucoup de polyphénols, de même que les feuilles du ginkgo.

L’action positive des polyphénols sur la santé de l'homme a déjà été testée au cours de diverses études. Selon ces études, boire du jus de grenade régulièrement réduit par exemple l’ampleur de l’artériosclérose chez les patients et est censé réduire le risque de la maladie d'Alzheimer également.

Source : Scinexx