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Faites le checkNous avons un nouveau compagnon issu du monde des virus. À l'heure actuelle, personne ne saura dire comment nous allons continuer de vivre avec le «nouveau coronavirus». Il paraît évident qu'il va falloir s'arranger avec lui d'une manière ou d'une autre et prendre des mesures de protection.
Auteure: Dr. Claudia Rawer, 01-02/21
De la fin de 2019 au milieu du mois de décembre 2020, plus de 1,6 million de personnes sont décédés à l'échelle mondiale après avoir contracté une infection au coronavirus SARS-CoV-2* – selon les chiffres officiels basés sur les résultats de tests. Les experts craignent que le chiffre réel soit beaucoup plus élevé. Après un peu moins d'un an, le nombre de morts est donc proche de celui de la dernière grande pandémie de grippe du XXe siècle: la grippe de Hongkong a vraisemblablement causé la mort de près de deux millions de personnes – en deux ans. Rien qu'aux USA, on compte déjà plus de 300 000 morts, et au Brésil plus de 180 000. La France, notre pays voisin, déplore 58 000 décès dus à la Covid-19.
Cette famille de virus est connue depuis les années 1960. Le microscope électronique permet de voir des structures grossièrement sphériques parsemées de petites piques rappelant une couronne. La génétique des coronavirus est très variable et ils peuvent provoquer des maladies très différentes chez les amphibies, les reptiles, les oiseaux, les mammifères et l'homme. Jusqu'à présent, il y a sept types qui ont une importance pour l'homme: certains qui provoquent des infections légères des voies respiratoires (refroidissements), d'autres qui causent des syndromes aigus des voies respiratoires pouvant être graves, voire mortels, comme le «MERS» et le «SRAS».
Le virus appelé Sars-CoV-2 maintenant était inconnu jusqu'à présent. Beaucoup de coronavirus sont originaire du règne animal; s'ils passent à l'homme en lui causant une maladie, on parle d'une zoonose. C'est très probablement ce qui est arrivé en Chine fin 2019. En vue des connaissances actuelles, il est apparu pour la première fois sur un marché aux poissons de la ville de Wuhan au centre de la Chine et il a probablement été transmis par des chauve-souris.
En tant que lectrice et lecteur de cet article, vous devriez avoir conscience du fait qu'il a été écrit en octobre 2020 - à un moment où les chiffres des infections ont à nouveau connu une forte augmentation, en partie brutale, y compris en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Deux mois plus tard, nous nous trouvons au milieu d'une pandémie à progression rapide dont personne n'est encore en mesure de dire avec précision comment elle va évoluer pendant les mois et années à venir. Il est donc extrêmement difficile de proposer une information d'actualité. Nous sommes dans une situation où les nombres des infections et des décès augmentent d'une semaine à l'autre, mais où quasiment chaque jour apporte son lot de nouvelles découvertes.
Par conséquent, les politiciens et les experts doivent réagir avec souplesse. Alors que, pendant des semaines, le nombre d'infections a augmenté rapidement alors que le nombre de décès était faible, la situation est différente au mois de décembre 2020. Depuis longtemps, le virus est revenu dans les maisons de retraite et les maisons de soins, certains services de soins intensifs, en Suisse et en Allemagne également, n'ont plus aucun lit inoccupé. Le nombre de morts ne cesse d'augmenter; à l'échelle mondiale, plus de 10 000 s'y ajoutent chaque jour (!). La vie publique est réduite dans la plupart des pays d'Europe.
Le SARS-CoV-2 a durement frappé le monde et surtout aussi l'Europe qui n'y était quasiment pas préparée au début. La mégalopole chinoise de Wuhan avec ses plusieurs millions d'habitants était le centre de l'épidémie. Dans un premier temps, les experts pensaient que le risque de la voir se répandre à grande échelle était faible. Mais le virus s'est répandu avec la même facilité qui permet aussi à notre population mondialisée de quitter la Chine pour aller rendre visite à sa famille aux USA. Il s'est établi dans plus de 185 pays depuis. Dans un premier temps, il s'agissait de cas isolés d'infection, en France, en Allemagne, en Finlande, aux USA. Le nombre d'environ 500 personnes atteintes d'une infection aiguë comptées au mois de janvier à travers le monde passé à 22 000 début février et à 46 000 début mars. Au début de l'été, on déplorait déjà trois millions de personnes activement infectées; actuellement, ce chiffre qui ne tient pas compte des personnes guéries ou décédées se monte à 30 millions.
Les symptômes d'une infection au SARS-CoV-2 peuvent être relativement bénins. C'est pourquoi beaucoup de personnes n'ont pas pris cette maladie au sérieux au début. «Ce n'est pas plus grave qu'une grippe» est un argument souvent entendu – oubliant que l'influenza saisonnière fait des milliers de victimes tous les ans elle aussi, et qui seraient peut-être évitables si l'on se protégeait un peu mieux. De plus, il y a des chiffres incorrectes qui circulent sur la grippe: Il semblerait qu'elle cause la mort de 20.000 personnes par an pour la seule Allemagne. La vérité est que ce ne sont «que» 5000 à 8000 morts et que ce chiffre est rarement beaucoup plus élevé (pour la dernière fois lors de la saison 2017/2018).
On a aussi sous-estimé le fait qu'il s'agit d'un virus nouveau pour l'homme, contre lequel nous n'avons absolument aucune immunité - alors que nous sommes nombreux à avoir produit des anticorps contre différents virus de la grippe au cours de notre vie. De même, on a sous-estimé le fait que le virus est hautement contagieux et peut se transmettre par des personnes qui ne présentent aucun symptôme. Les plus cyniques parmi les inconscients disaient que cela ne touchait que des personnes âgées de toute façon. Nous savons maintenant que beaucoup de personnes sont mortes du SARS-CoV-2 en Allemagne tout comme en Suisse - et que ce n'étaient absolument pas «que des vieux».
Le virus du Sars-CoV-2 est souvent désigné comme «traître». Le problème est qu'il peut provoquer des symptômes, mais qu'il ne le fait pas toujours. Les infections peuvent se dérouler sans symptômes et passer inaperçues, ce qui renforce encore l'infectiosité qui est déjà élevée. L'infectiosité peut déjà être très élevé, même avant l'apparition de symptômes, les personnes infectées pouvant ainsi contaminer d'autres personnes sans s'en rendre compte.
L'évolution de la maladie peut aller d'une affection plutôt bénigne, similaire à un rhume, jusqu'aux pneumonies sévères pouvant entraîner une défaillance pulmonaire et la mort.
Si vous avez l'un ou plusieurs des symptômes apparaissant fréquemment ou si vous les remarquez chez un membre de la famille, vous devez contacter votre médecin dans tous les cas. La période d'incubation, donc le temps qui s'écoule entre l'infection et l'apparition de symptômes est de cinq à six jours en moyenne, mais elle peut aussi être nettement plus longue.
Le fait de développer une forme grave de la Covid-19 dépend de toute une série de facteurs. Les facteurs de risque généraux sont un âge avancé ainsi que certaines maladies préexistantes et des facteurs liés au mode de vie, p.ex.
visiblement, les hommes ont un risque plus élevé de tomber malade - la raison de cette différence n'est pas encore connue. Par ailleurs, les formes graves peuvent aussi survenir chez des personnes plutôt jeunes et sans maladie préexistante connue.
En effet, il doit y avoir environ 80 pourcent des infections qui se déroulent sans symptômes ou avec des symptômes légers. Le dernier cinquième des personnes infectées doit cependant s'attendre au pire. Dans les cas graves, on voit généralement apparaître une pneumonie double accompagnée d'une forte fièvre et d'une détresse respiratoire sévère allant jusqu'à la défaillance pulmonaire et donc le décès. Il n'y a pas que les poumons qui sont affectés, mais aussi d'autres organes: les reins, les vaisseaux sanguins et le cerveau peuvent subir des dommages (à long terme).
Dès lors qu'ils ne sont pas déjà endommagés auparavant, les poumons possèdent un potentiel de récupération assez important. Mais même en présence d'une évolution moyennement grave de la maladie, ils peuvent mettre des mois à retrouver l'intégralité de leur capacité fonctionnelle et à ne plus présenter le moindre signe d'inflammation.
Le virus attaque souvent les reins, surtout chez les patients gravement atteints. Environ un tiers d'entre eux présente une défaillance rénale. Même si le patient survit à cela et que les reins se rétablissent, ils restent très souvent plus vulnérables face à d'autres infections et maladies.
Des altérations inflammatoires du myocarde ou du péricarde sont également fréquentes en cas de Covid-19. Elles ont même été observées malgré une forme très légère de la maladie initiale et chez des patients en bonne santé par ailleurs et souvent sportifs. Une infection du myocarde a été constatée dans un bon nombre de cas de décès. Mais même chez les survivants d'une infection au SARS-CoV-2, une faiblesse a été constatée au niveau du pompage du cœur.
De plus, les patients COVID-19 souffrent davantage de thromboses et d'embolies pulmonaires. Qu'ils soient traités en soins intensifs ou dans un service normal - le risque d'une embolie est nettement accru chez tous les patients.
Selon certaines études très récentes, des problèmes neurologiques comme des troubles de l'attention, des pertes de mémoire, voire un coma, sont très fréquents: Ils sont survenus chez quatre patients Covid-19 sur cinq qu'il a fallu hospitaliser.
De plus, beaucoup de médecins craignent que, outre les conséquences à long terme déjà connues comme un épuisement de longue durée ou une difficulté respiratoire persistante, qui surviennent aussi chez les personnes infectées jeunes et très jeunes, ce soient surtout les personnes d'un certain âge et gravement atteintes qui risquent de garder des séquelles durables.
On peut supposer que des défenses immunitaires fortes font partie de la meilleure protection contre les virus et d'autres agents pathogènes.
Malheureusement, le Sars-CoV-2 est connu pour nous réserver quelques astuces afin de contourner notre système immunitaire. Ainsi, un nombre important de patients a subi le phénomène appelé orage cytokinique qui entraîne une forme particulièrement grave de la maladie, voire le décès. Dans notre corps, les cytokines pilotent la défense contre les agents pathogènes. Un orage cytokinique provoque l'effet inverse: Il s'agit d'une surréaction du système immunitaire qui libère les cytokines de manière incontrôlée; cela engendre des inflammations graves des poumons et d'autres organes.
Heureusement, les médecins ont identifié ce problème et ils savent maintenant mieux détecter un orage cytokinique imminent (grâce à un simple test urinaire) et l'empêcher.
La réaction des défenses immunitaires du corps pourrait aussi être la réponse à la question de savoir pourquoi les enfants développent si rarement une forme grave. La dangerosité du Sars-CoV-2 réside notamment dans son caractère nouveau, resp. dans sa ressemblance très faible avec des agents pathogènes connus. Le système immunitaire d'un adulte, qui a déjà réussi à combattre des douzaines, peut-être des centaines de germes, n'a aucune réponse immunitaire «apprise» à opposer à ce nouveau virus. Le système immunitaire enfantin en revanche est encore «en apprentissage» et il est obligé en permanence de gérer de «nouveaux» agents pathogènes au cours des premières années de sa vie. Les défenses de l'enfant réagissent donc de manière plus équilibrée et beaucoup plus rarement par un excès.
Malgré la problématique décrite, le système immunitaire des adultes est également capable d'apprendre. Sur le long terme, un système immunitaire en forme associé à une hygiène de vie saine sera d'une grande utilité.
Tout comme les mesures prises dans quasiment tous les pays offrent une protection: les règles de distanciation, le lavage des mains régulier, le port du masque qui empêche ou du moins restreint la transmission par voie aérienne. (D'ailleurs, les masques ne sont utiles que portés en couvrant effectivement la bouche ET le nez.) Aussi difficile qu'elle puisse être sur le plan émotionnel, la limitation des contacts sociaux signifie plus de sécurité face à une propagation incontrôlée du virus.
Les avis peuvent diverger en ce qui concerne les vaccins. Mais il n'y a quasiment aucun médicament efficace contre les virus. Jusqu'à présent, seule une immunisation a permis de faire reculer des maladies virales graves (poliomyélite, variole). Un vaccin contre le coronavirus pourrait représenter un espoir de sauver des vies - tout comme la grippe «saisonnière» qui revient tous les ans en faisant souvent des milliers de morts elle aussi. Mais pour l'instant, aucun vaccin éprouvé n'est encore disponible. Actuellement, des vaccins bien étudiés et sûrs sont sur le point d'être homologués en Europe. Mais il faudra certainement encore attendre des mois pour que chaque personne qui le désire puisse être vaccinée.
Un facteur de protection essentiel consiste à avoir une alimentation saine et de pratiquer une activité physique en plein air le plus souvent possible.
Même si, entre temps, des vaccins sont sur le marché et déjà administrés – la recherche d'un médicament efficace pour traiter le Sars-CoV-2 reste difficile.
Les médicaments testés jusqu'à présent ou bien en cours d'essai se sont avérés peu efficaces. Initialement autorisée pour traiter la malaria et certaines maladies auto-immunes, l'hydroxychloroquine a certes été administrée aux patients atteints du COVID-19, mais elle a souvent eu des effets secondaires graves alors qu'un effet positif reste toujours à démontrer.
Le Remdesivir, capable d'inhiber la prolifération de certains virus, a déjà échoué avant son utilisation prévue contre Ebola et la fièvre hémorragique Marburg. Des expériences in vitro laissant supposer une efficacité, il a été autorisé pour le traitement du Covid-19 à certaines conditions. Mais on n'a pas encore pu constater de véritable effet, à part une réduction de la période de guérison et un «avantage de survie» impossible à prouver de manière significative.
Quant à un autre inhibiteur viral, le Lopinavir, il s'est avéré inefficace dans différentes études.
Dans la situation actuelle, la naturopathie dispose d'une part tout aussi peu que la médecine traditionnelle d'une substance active antivirale contre le coronavirus, de l'autre, elle a beaucoup à offrir. La recommandation de renforcer le système immunitaire également à l'aide de remèdes à base de plantes, de veiller à une alimentation saine, de faire autant d'exercice que possible à l'air libre et de maintenir, d'une manière générale, un mode de vie sain n'est pas une banalité. Il s'agit plutôt des principes qu'Alfred Vogel a défendus tout au long de sa vie et qu'il a toujours transmis aux Hommes – et ce avec beaucoup de succès.
Et peut-être qu'une autre constatation d'Alfred Vogel mènera aussi au succès à l'avenir: celle selon laquelle la Nature a encore beaucoup de choses à nous offrir. Par exemple, une nouvelle spécialisation est actuellement en cours de création en Sarre, à l'Institut Helmholtz de recherche pharmaceutique. Ici, on veut se consacrer de manière intensifiée à la recherche d'une substance active permettant de traiter les personnes qui ont déjà contracté la Covid-19. Certains scientifiques de cet institut travaillent déjà sur des substances actives naturelles présentant une efficacité antivirale. Ce domaine de recherche doit être renforcé et étendu.
Vogel était convaincu qu'«il n'est jamais trop tard pour aider la Nature dans sa quête de guérison, car la loi de la Nature nous dicte de préserver la vie».
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